A quai, deux bateaux attendent leurs passagers, prêts pour les croisières nuptiales. Les noces arrivent au lointain, dans la débandade de la fête qui s’amorce. Et l’inimaginable arrive, le hasard sème la pagaille et défait les couples. Montant à bord dans le désordre, les mariés sont séparés et la Compagnie de navigation ne peut remédier à ce fâcheux contretemps. Les conséquences humaines et sentimentales sont multiples et irréversibles.
C’est sur la reconstitution de cette journée folle que Jean-Bernard Vuillème lance son narrateur-enquêteur pour produire un délicieux et merveilleux roman ; sous la cocasserie admirablement développée percent des accents graves, une réflexion sur l’amour, le mariage, Et la nave va…
Jean-Bernard Vuillème (…) témoigne d’un sens cinématographique de la description au ralenti de certains épisodes burlesques, ainsi d’une saucisse qui roule…
Journal de Genève, Isabelle Martin
Jean-Bernard Vuillème promène son lecteur de Wannsee à l’île Saint-Pierre, décrivant les paysages comme les êtres et les sentiments avec une ironie subtile. Une version moderne du ‘Jeu de l’amour et du hasard’ qui plairait à Marivaux, j’en suis sûre.
Le Passe-Murailles, Yvette Z’Graggen
Un livre bref, étincelant, d’une fine ironie et d’un désespoir mordant (…) Quelque suspense qui vous prend dans la gorge et force à avaler.
L’Express, Christiane Givord